Les plus grands constructeurs automobiles en 2025

L’industrie automobile est en pleine mutation. En 2025, les défis technologiques (électrification, intelligence embarquée) et géopolitiques (relocalisation, chaîne d’approvisionnement) redessinent la carte mondiale des marques. Dans ce contexte, quels sont les constructeurs qui écrivent l’histoire — ou qui sont en train de la réécrire ? Voici le panorama le plus récent (avec données 2024 / 1er semestre 2025) et les tendances à venir.


Un marché en pleine mutation

Avant de plonger dans les chiffres, il est essentiel de rappeler les dynamiques qui façonnent l’automobile en 2025 :

  • L’électrification monte en puissance : les ventes de véhicules électriques (ou « véhicules à énergie nouvelle » — NEV) progressent fortement, notamment en Chine, où leur part dans les ventes dépasse les 40 %. Source : Wikipédia
  • La Chine domine toujours : en 2024, la Chine représente environ 31 % des ventes mondiales. Source : FLEET.be
  • Une légère reprise mondiale : après des années marquées par les perturbations (pandémie, pénuries de composants), les ventes mondiales repartent doucement. En 2024, le total atteint 95,3 millions de véhicules (+2,7 %) selon l’OICA. L’Argus
  • Des disparités régionales : l’Europe affiche un marché plus stable, voire en léger recul, tandis que l’Asie (Chine, Inde, Asie du Sud-Est) est le principal moteur de croissance.

Dans ce contexte, être « grand constructeur » en 2025, ce n’est plus seulement produire beaucoup : c’est exceller dans l’électrique, maîtriser les innovations technologiques, et s’adapter aux marchés locaux.


Le Top 10 mondial des constructeurs automobiles en 2025

Voici le classement estimatif des plus grands groupes automobiles en 2025, combinant volumes de ventes 2024 / début 2025 + perspectives.

Rang estiméConstructeur / GroupeAtouts principaux en 2025
1ToyotaLeader des ventes en 2024 avec 10,8 millions d’unités.
2Volkswagen (Group)Fort maillage mondial, adaptation forte à l’électrique européenne + Chine.
3BYDLe géant chinois de l’électrique, avec une croissance fulgurante.
4Hyundai-KiaForce dans les hybrides/électriques, et bon réseau mondial.
5StellantisGroupe européen multi-marques (Peugeot, Fiat, Opel, etc.), en pleine restructuration.
6General Motors (GM)Fort en Amérique du Nord, investit lourdement dans l’électrique.
7TeslaToujours référence en VE, mais subit la montée de concurrents chinois.
8HondaBonne base au Japon et Amérique, mais défis pour l’électrique.
9Renault-Nissan-Mitsubishi (Alliance)Poids combiné important, tentatives de synergies pour l’électrique.
10Geely GroupGroupe chinois avec Volvo, Polestar, Lynk & Co — ambition internationale croissante.

Zoom sur quelques positions clés :

  • Toyota, malgré une légère baisse, conserve le leadership mondial grâce à son offre hybride et hybride rechargeable, qui lui sert de transition.
  • Volkswagen maintient une position forte en Europe et tente de reconquérir du terrain en Chine via ses marques locales.
  • BYD est la grande surprise : en pleine croissance, ce constructeur chinois est désormais un acteur mondial incontournable.
  • Tesla, bien que souvent vue comme la marque emblématique de l’électrique, doit désormais composer avec une concurrence agressive et des marchés plus matures en 2025.
  • Stellantis est dans une phase critique : pour rester dans le top, il doit accélérer sur l’électrique tout en rationalisant son portefeuille de marques.

Les surprises de 2025 : la percée chinoise et la consolidation européenne

🇨🇳 BYD : le géant qui monte

BYD ne se contente plus d’être un poids lourd local : c’est un constructeur mondial en devenir. Il domine le marché chinois d’ores et déjà pour les NEV, et multiplie les exportations vers l’Europe, l’Asie du Sud-Est, voire l’Amérique latine. Sa stratégie : proposer des modèles électriques à bon rapport qualité/prix, maîtriser la batterie (verticalisation) et accélérer son réseau d’implantation à l’international.

Consolidation et alliances en Europe

L’Europe fait face à un double défi : préserver ses champions historiques tout en répondant à la pression étrangère. Le groupe Stellantis est un exemple de cette lutte, tentant de rationaliser ses marques (Peugeot, Fiat, Opel…) tout en investissant lourdement dans l’électrique. L’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi aussi joue la carte des synergies (plateformes communes, partage de technologies).

Mais la route est semée d’embûches : les coûts, les réglementations, les politiques locales (relocalisations, subventions nationales) rendent l’équilibre fragile.


L’essor des véhicules électriques : moteur du changement

Pour comprendre le futur, impossible d’ignorer l’électrique :

  • En Chine, les NEV (véhicules électriques + hybrides rechargeables) représentent plus de 40 % des ventes. Source : Wikipédia
  • Le 1er semestre 2025 montre une croissance des immatriculations mondiales de véhicules neufs de +5 %, portée en grande partie par la Chine (+12 %) selon l’ACEA. acea.auto
  • Le challenge : la chaîne d’approvisionnement des batteries, le recyclage, la raréfaction des matières premières (nickel, lithium), et la capacité à fournir une infrastructure de recharge à l’échelle mondiale.

Les constructeurs qui parviennent à maîtriser software, batteries, services connectés auront un avantage décisif. Ce n’est pas seulement fabriquer une voiture, mais la connecter, la faire évoluer par logiciel, la maintenir à distance.


Les perspectives pour 2030

À l’horizon 2030, plusieurs scénarios sont plausibles :

  • Une domination chinoise consolidée, avec BYD, Geely, NIO et d’autres comme piliers mondiaux de l’automobile.
  • En Europe, seuls les groupes qui auront réussi à se transformer (électrique, logiciel, services, mobilité) auront gardé leur place.
  • Le concept de voiture logiciel-définie (le véhicule mis à jour à distance, évolutif) deviendra la norme pour distinguer les acteurs.
  • La durabilité (recyclage, empreinte carbone, chaînes de valeur responsables) sera un critère incontournable : les politiques environnementales légifèrent de plus en plus fort.

En conclusion

En 2025, le jeu se joue à plusieurs niveaux :

  • Volume, certes — Toyota reste le roi du nombre.
  • Technologie et électrification, où les acteurs chinois avancent à grandes enjambées.
  • Innovation logicielle, services, durabilité, qui feront la différence demain.

L’équilibre mondial se redessine : l’Asie gagne des parts, l’Europe lutte pour sa souveraineté technologique, et les États-Unis fédèrent autour de quelques géants encore puissants.

Et toi, lecteur, où te situes-tu ? Roules-tu déjà en électrique, en hybride, ou attends-tu le bon moment pour sauter le pas ⚡ ?

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